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Lors du passage au contrôle technique, certaines voitures sont déclarées aptes à rouler sur la voie publique, d’autres non. Ces dernières devront alors se soumettre à une contre-visite obligatoire après avoir effectué les réparations exigées.
La contre-visite : dans quels cas ?
La contre-visite est obligatoire lorsque le véhicule ayant été soumis au contrôle technique automobile n’a pas réuni tous les critères pour passer l’évaluation. C’est le cas lorsque la voiture comporte des pièces défectueuses ou lorsque certaines consignes de sécurité ne sont pas respectées. En effet, la validation d’un contrôle passe par un certain nombre de vérifications qui doivent assurer la fiabilité mécanique de la voiture. Dans le cas où cette dernière échoue au contrôle technique, le contrôleur apposera une lettre « S » sur le timbre de son certificat d’immatriculation. De plus, le propriétaire de la voiture recevra un procès-verbal du contrôle technique : tous les éléments qui ont motivé le refus et qui doivent faire l’objet de réparations sont alors listés dans ce document. Il aura alors deux mois à compter de cette date pour effectuer la contre-visite.
Vérifier tous les points défaillants lors du contrôle technique initial
Une fois que le propriétaire a réalisé les réparations exigées lors du contrôle technique initial, il peut alors revenir dans le même centre de contrôle agréé et demander à ce que la contre-visite ait lieu. Dès lors, les contrôleurs techniques se lanceront dans une seconde vérification de la mécanique, notamment au niveau des éléments et des pièces endommagées ou non conformes. Une fois toutes les vérifications terminées, le contrôleur remet au propriétaire du véhicule un nouveau procès-verbal attestant le passage dudit véhicule au contrôle technique. Il apposera entre autres un autre timbre sur le certificat d’immatriculation, en y inscrivant la date limite du prochain contrôle technique, sans oublier la vignette attestant le passage probant au contrôle technique. Il faut savoir que la contre-visite n’est pas gratuite, et que les tarifs peuvent varier entre les différents centres de contrôle technique.